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Vent de criminalité au centre-ville de Montréal - La Presse

Yrys

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Je ne savais pas que ça chauffait comme ça, au centre-ville !

Vent de criminalité au centre-ville de Montréal

Signe du beau temps qui approche, un vent de folie frappe le centre-ville de Montréal pour le contrôle de la drogue. Depuis quelques semaines, on ne compte
plus les tabassages, menaces et actes d'intimidation armée dans la rue, dans les bars et même dans les restaurants de ce secteur chaud.La raison en est assez simple:
non seulement le trafic et les autres activités illicites y sont considérables, mais il s'agit d'un territoire qui intéresse toutes les organisations. Dans ce quadrilatère formé
des rues Saint-Urbain, Sherbrooke, Saint-Hubert et Ontario se côtoient aussi bien les motards, les gangs de rue que les mafiosi et même certains petits trafiquants
indépendants particulièrement futés.

C'est rue Saint-Hubert, entre la rue Sherbrooke et le boulevard de Maisonneuve, que la situation est la plus explosive, en raison de la présence de «relations» des motards
et de membres disparates de gangs de rue ennemis, d'allégeances bleue et rouge. Des irréductibles porte-couleurs d'un tout petit clan appelé Dope Squad ont aussi été
vus à l'occasion dans ce secteur que l'on dit vacant.

L'urgence de fermer le Bar du Quartier, dans la nuit du Vendredi saint, est le plus bel exemple de ce qui se passe rue Saint-Hubert. Craignant un bain de sang, les
enquêteurs de la région Sud ont convaincu la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) de fermer cet établissement jusqu'à nouvel ordre.

Depuis juin 2007, les policiers ont recensé, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'établissement, une bonne trentaine d'événements à caractère violent (attaque au poivre
gaz, voies de fait, bagarres, etc). Le 1er décembre 2007, un sans-abri a été trouvé mort en face du débit d'alcool. L'enquête a révélé qu'il avait succombé à une
hémorragie, à la suite d'une altercation. C'est sans compter les nombreuses fois où les policiers ont aussi arrêté des individus en possession de drogue (cocaïne, crack et
comprimés de dilaudid surtout) ou d'armes à feu.

Ce qui a fait déborder le vase, c'est une sauvage agression survenue à l'intérieur du bar, le 17 mars dernier. Un petit vendeur de drogue à la solde des Hells Angels a été
sérieusement blessé par quatre individus venus lui infliger une correction. Quelques semaines plus tôt, en soirée, deux autres assidus du Bar du Quartier avaient été
entraînés dans un guet-apens, qui a failli tourner à la fusillade au milieu des clients d'un restaurant-minute du voisinage. L'arme d'un des assaillants s'est enrayée!

Si les Hells Angels en tant qu'organisation demeurent omniprésents dans le quartier, ils n'en ont pas moins changé leur fonctionnement à la suite de l'opération Printemps
2001, qui a rayé de la carte les Nomads et leur filiale guerrière des Rockers de Montréal. De façon à se faire plus discrets, ils ont créé ce qu'ils appellent des
«compagnies». Ce code est utilisé pour identifier les différents points de vente de drogue qu'ils exploitent eux-mêmes ou qu'ils louent à d'autres criminels.

C'est ainsi, sous la conduite de deux membres des Hells Angels de Trois-Rivières, que la «clique» des Syndicates, formée en grande partie d'anciens membres de gangs
de rue, a obtenu le contrôle de certains secteurs clés du centre-ville. Ils étaient approvisionnés en cocaïne par l'ancien Rocker Patrick Lock, fraîchement sorti de prison,
et les Hells Mario Brouillette et Marvin «Normand» Ouimet. Le gang contrôlait des réseaux opérant dans les axes nord-sud des rues Saint-Hubert, Berri et Saint-Denis
et du boulevard Saint-Laurent. Tout allait relativement bien jusqu'à ce que la police frappe de nouveau un grand coup en arrêtant Brouillette, Lock et les principaux
dirigeants des Syndicates, en mai 2006.

À la suite de cette opération, les Hells Angels ont une fois de plus puisé dans les rangs des gangs de rue pour prendre la succession des Syndicates, mais il semble que
les nouveaux venus n'aient pas suffisamment de leadership, ni la confiance nécessaire pour «stabiliser» le milieu. «Le seul nom des Hells Angels ne fait plus aussi peur
qu'avant, et il y a de plus en plus de petits criminels émergents qui sont prêts à tout pour faire de l'argent rapidement», a expliqué un policier bien au fait de ce qui se
passe à Montréal.

Avec le résultat qu'il y a fréquemment des disputes dans les rues et les bars du centre-ville. Souvent armés, ceux qui se battent se déplacent ces temps-ci avec des gilets
pare-balles, bien déterminés à conserver leurs acquis ou, selon le cas, à reprendre le terrain perdu. La situation irrite à ce point les Hells Angels que certains membres
ressortent leurs couleurs, à l'occasion, afin de faire sentir leur présence. Ils ont aussi recréé des équipes de fiers-à-bras. Ces derniers sont chargés de mettre au pas les
récalcitrants, comme au temps de la guerre avec les Rock Machine/Bandidos, dans les années 90.

«Le quartier est en crise, ça c'est certain; mais on est aux aguets», ont dit tous les policiers interrogés. L'enquête antimafia contre le clan Rizzuto, ainsi que les razzias
à répétition chez les motards et les gangs de rue, leur ont vraiment permis de suivre l'évolution des changements survenus dans le milieu interlope en général. «Depuis
quelques mois, on aperçoit sans cesse de nouveaux visages. Certains bénéficient du soutien des motards et d'autres, des gangs de rue», ont-ils indiqué.

Depuis quelques années, des membres de gangs de rue montréalais s'activent aussi du côté de Québec. Avec le soutien des Hells Angels, ils tentent de s'implanter en
faisant le recrutement de prostituées. Une telle situation a donné lieu il y a deux ans à de nombreux accrochages dans les bars de danseuses nues de la Vieille Capitale.

Hyperlien

 
c'est la grande ville et chaque organisation de criminel cherche à définir son territoir... rien de neuf la dedans.
En général, c'est pas si pire dans la métropole VS les autres grandes villes de l'amérique du nord.
Tant et aussi longtemps que les loies ne sont pas appliqués avec force, ça va continuer....
 
'Hoodies' were the scourge of Medieval London

Il n'y a rien de neuf dans la criminalité, mais j'avais l'impression que Montréal et le centre-ville était divisé depuis longtemps
en "territoires" entre les Hells Angels et la mafia, le reste allant aux gangs de rue...

J'ai lu un autre article il y a quelque temps qui parlait d'une escouade "anti-gangs de rue" à Montréal qui fonctionne seulement l'été,
question budget ...
 
J'avais déjà lu pour les contrats de sécurité dans les aéroports canadians et le transports de prisiniers à l'ntreprise
de Mme Couillard, mais je ne savais pas pour  : "Rappelons, par exemple, qu’une firme d’entretien ménager liée aux Hells a déjà obtenu un contrat
pour… l’escouade Carcajou."

Vous faites exprès, ou quoi?
 
Montréal reste une des métropoles les plus sécuritaires au monde.
Une grande ville sans crime, ça n'existe pas.
 
Mes soeurs (3) et mon épouse se sentent en sécurité à marcher les rues de Montréal la nuit.... Ça dit quelquechose - Non?
 
Frank.... Vancouver est violent....
Temps doux et une perception libérale de la drogue font de sorte que tout le monde s'y rend
et quand tu as besoin de ta drogue.... tu es prêt à faire tout ce qu'il faut pour en avoir les moyens
 
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