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Incendie au Manège militaire: le feu aux portes du Vieux-Québec - Le Soleil

Labeaume demande à Harper de reconstruire le Manège

De retour de son voyage en France, le maire de Québec, Régis Labeaume, s'est rendu au manège militaire de sa ville, dimanche matin, pour constater de visu
les dégâts infligés à l'édifice patrimonial lors de l'incendie du week-end dernier. Le maire, qui a été accueilli sur le site par deux anciens maires de la Vieille capitale,
Jean Pelletier et Gilles Lamontagne, a paru estomaqué par l'étendue des dégâts.

En point de presse, il a exhorté le premier ministre Stephen Harper de gérer lui-même le dossier de reconstruction. Régis Labeaume lui demande de rassurer la
population de Québec et d'affirmer sans hésitation que le manège sera reconstruit tel qu'il était, d'ici un an.

M. Labeaume, qui a des discussions avec le bureau du premier ministre, refuse de se contenter d'«intentions» de reconstruction manifestées récemment par des
ministres du gouvernement fédéral. Il veut une décision rapide, claire et positive. Le maire Labeaume estime que Stephen Harper doit se mettre en harmonie avec
le sentiment populaire des citoyens de Québec, qui veulent revoir le manège militaire aussi majestueux qu'il était.

Il souligne que la décision de reconstruire ne doit pas être bureaucratique mais sentimentale, étant donné que le patrimoine de Québec est en jeu.
 
Si on va selon les désirs du Maire Labeaume, le  manège serait reconstruit pareille comme il était en 1870.... les écuries compris.
Si on va reconstruire, il faut reconstruire pour ce ciècle ici... pas pour le dernier.... Il faut des monte charges, des quais pour recevoir et expédier le matériel, etc.....
 
Incendie au Manège militaire : Québec était à découvert, affirment les pompiers

L’Association des pompiers professionnels de Québec (APPQ) profite de l’incendie au Manège militaire pour réclamer davantage d’effectifs à la Ville de Québec.
«À l’heure actuelle, on a carrément délaissé le centre-ville pour mettre des effectifs en périphérie de la Ville. Lorsqu’on a une intervention dans l’arrondissement
historique, on a des pertes très importantes», affirme Éric Gosselin, président de l’APPQ.

Le secteur de l’arrondissement historique de Québec sera moins bien protégé avec le transfert de la caserne de la rue Saint-Nicolas, près de l’îlot des Palais, sur la rue
des Capucins, dans Limoilou, prévu d’ici un an, ajoute-t-il. De plus, tandis que le Manège flambait sur la Grande Allée, le soir du 4 avril, le reste de la Ville était aussi à
découvert, affirme M. Gosselin. Vers 22h45, il restait 22 pompiers disponibles sur 85 en service. À un moment, 8 des 14 casernes étaient complètement vides. Un autre
incendie aurait provoqué des «délais d’intervention faramineux avec des équipes incomplètes», dit-il.

La Ville procède habituellement à un rappel de pompiers supplémentaires en de telles circonstances, mais en ce vendredi soir, seulement 47 répondants sur 85 se sont présentés.

M. Gosselin soutient par ailleurs que cette sortie n’a rien à voir avec la guerre ouverte que se livrent depuis la semaine dernière les pompiers et la Ville de Québec. 
«C’est le temps que ç’a pris pour colliger l’information», dit-il.

Devant l’impasse des négociations entourant le renouvellement de leur convention collective, les pompiers ont récemment intensifié leurs moyens de pression.

Le maire Régis Labeaume a porté plainte à la police de Québec vendredi après que des logos des Nordiques aient été peints sur plusieurs casernes de la Ville. L’exécutif
syndical répète qu’il n’a rien à voir là-dedans.
 
Manège militaire : L'attachement des réservistes

Samedi matin, les réservistes de régiments des Voltigeurs de Québec se sont rassemblés à la place Goerge-V, en face des ruines du Manège militaire, pour tenir une cérémonie
de passation du commandement. Le lieutenant-colonel Jean-François Bédard remplace le lieutenant-colonel Éric Gosselin à la tête de la troupe.

Les réservistes ont aussi souligné le 146e anniversaire de leur régiment par un grand défilé dans les rues de la Vieille Capitale. La passation du commandement et le début
de la marche se sont déroulés devant les ruines du Manège militaire. Par ce choix, le régiment souhaitait entre autres démontrer son attachement envers l'édifice incendié
le 4 avril.

Les Voltigeurs ne risquent pas de retourner à court terme au Manège militaire même si Ottawa reconstruisait rapidement l'édifice. Le ministère de la Défense cherche des
locaux pour les déménager pour au moins 10 ans.
 
Manège militaire: Jean Pelletier presse le fédéral d'agir

L'ancien maire de Québec, Jean Pelletier, a fustigé la lenteur d'Ottawa, qui tarde à confirmer l'avenir du Manège militaire, lors d'une cérémonie du régiment des Voltigeurs
qui s'est déroulée samedi.L'édifice a été en partie détruit par les flammes le 4 avril dernier.

Jean Pelletier, qui est aussi membre honoraire du régiment, n'y est pas allé de main morte. «Ceux qui pourraient vraiment prendre la décision sont un peu lents à se
manifester, a lancé celui qui a aussi été chef de cabinet de l'ancien premier ministre du Canada Jean Chrétien. La Défense nationale est propriétaire de l'édifice, alors
qu'ils se branchent! Quand la guerre se déclare, ils n'ont pas trois semaines pour réfléchir à la réaction, ils doivent être habitués de prendre des décisions rapides.
Peut-être qu'il faut déclarer la guerre pour le Manège pour que ça aille plus vite?»

M. Pelletier espère par ailleurs que le maire de Québec, Régis Labeaume, reprenne le dossier en main à son retour d'Europe. «S'il reprend le flambeau, je serai à ses
côtés pour l'appuyer», a-t-il ajouté. M. Labeaume, qui est rentré de France vendredi en fin de soirée, n'a pas assisté à la cérémonie samedi. Il a été impossible de le
joindre pour obtenir ses commentaires.

Lors de la cérémonie de samedi, qui soulignait le changement de commandement à la tête des Voltigeurs, les appels à la reconstruction se sont multipliés, mais les
demandes pour que l'édifice conserve sa vocation militaire ont été plus timides.

Le lieutenant-colonel Jean-François Bédard, le nouveau commandant des Voltigeurs qui a succédé samedi au lieutenant-colonel Eric Gosselin, s'est montré prudent.
«L'important, pour nos militaires, est de rester dans le secteur de la ville de Québec. Pour ce qui est de la bâtisse, je laisse ça aux politiciens», a-t-il affirmé lors d'un
point de presse après la cérémonie.

Son de cloche similaire du brigadier-général Christian Barabé, commandant de la Force terrestre au Québec. «La volonté de reconstruire est évidente de part et d'autre.
Qu'est-ce que sera la fonction du Manège? Il y a un regroupement ministériel de tous les gens concernés par le dossier qui est en train de considérer toutes les options.»

La cérémonie de samedi a aussi été l'occasion de rendre hommage aux pompiers de Québec, qui ont permis de sauver la quasi-totalité de la collection du Musée des
Voltigeurs le soir de l'incendie.


 
Manège de Québec: les risques de destruction étaient connus - PC

Les risques de destruction du Manège militaire, à Québec, avaient été documentés bien avant
qu'un incendie ravage l'édifice historique il y a près d'un an, a rapporté Radio-Canada, mardi.

Selon un document obtenu grâce à la Loi sur l'accès à l'information, des plans et devis pour
l'installation de gicleurs avaient été préparés dès 1996. Au moment de l'incendie, le 4 avril
2008, des travaux d'installation de gicleurs étaient en cours.

En 2000, un membre du Service du génie construction de la base militaire de Valcartier a écrit
dans son rapport d'inspection que, sans les gicleurs, «un incendie se propagerait rapidement et
emporterait sûrement tout le bâtiment qui est fait en bois».
 
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