Yrys
Army.ca Veteran
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http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/11/01/004-armee-ombudsman-rapport.shtml
Les militaires du Régiment du génie de combat (RGC) canadien ont été soumis à de nombreux produits
toxiques au cours de la guerre du Golfe, notamment lors d'une mission pendant l'incendie d'un dépôt
de munitions, au Koweït.
À ce moment, estime dans un rapport spécial l'ombudsman des Forces canadiennes, Yves Côté, les
soldats ont fait preuve d'un grand courage en allant bien au-delà de ce qu'exigeait leur devoir. Ils se
sont exposés à des gaz qui compromettent aujourd'hui leur santé physique.
Quinze ans après les événements, M. Côté recommande aux Forces canadiennes d'améliorer et
d'accélérer la gestion des demandes de ses militaires. Les responsables devraient mieux étoffer
les dossiers médicaux des militaires touchés afin de les aider à recevoir les prestations d'invalidité appropriées.
En outre, M. Côté dénonce une culture militaire orientée vers la condition physique et le travail
d'équipe. Elle pousserait les autorités à ne pas prendre au sérieux les défaillances physiques
de leurs soldats et alimenterait chez ceux-ci une autocensure certaine, au détriment de leur santé future.
La situation s'est toutefois améliorée, selon l'ombudsman. Depuis 1999, les Forces planifient
mieux les risques d'exposition à des produits toxiques et adaptent les équipements d'une façon
inégalée chez les alliés du Canada.
Cependant, M. Côté déplore l'attitude de réaction des responsables militaires. Selon lui, les soldats
devraient être mis au courant des dangers avant leur départ, sans quoi, c'est toute l'institution
qui risque de perdre sa crédibilité.
Les militaires du Régiment du génie de combat (RGC) canadien ont été soumis à de nombreux produits
toxiques au cours de la guerre du Golfe, notamment lors d'une mission pendant l'incendie d'un dépôt
de munitions, au Koweït.
À ce moment, estime dans un rapport spécial l'ombudsman des Forces canadiennes, Yves Côté, les
soldats ont fait preuve d'un grand courage en allant bien au-delà de ce qu'exigeait leur devoir. Ils se
sont exposés à des gaz qui compromettent aujourd'hui leur santé physique.
Quinze ans après les événements, M. Côté recommande aux Forces canadiennes d'améliorer et
d'accélérer la gestion des demandes de ses militaires. Les responsables devraient mieux étoffer
les dossiers médicaux des militaires touchés afin de les aider à recevoir les prestations d'invalidité appropriées.
En outre, M. Côté dénonce une culture militaire orientée vers la condition physique et le travail
d'équipe. Elle pousserait les autorités à ne pas prendre au sérieux les défaillances physiques
de leurs soldats et alimenterait chez ceux-ci une autocensure certaine, au détriment de leur santé future.
La situation s'est toutefois améliorée, selon l'ombudsman. Depuis 1999, les Forces planifient
mieux les risques d'exposition à des produits toxiques et adaptent les équipements d'une façon
inégalée chez les alliés du Canada.
Cependant, M. Côté déplore l'attitude de réaction des responsables militaires. Selon lui, les soldats
devraient être mis au courant des dangers avant leur départ, sans quoi, c'est toute l'institution
qui risque de perdre sa crédibilité.
