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Défense nationale : Rick Hillier démissionne (RC)

Yrys

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Rick Hillier démissionne

Le chef d'état-major de la Défense nationale, le général Rick Hillier, a expliqué brièvement les raisons de son départ mardi en conférence de presse, après
avoir annoncé plus tôt qu'il démissionnait de ses fonctions.

Pressé de questions sur les raisons de sa démission, le général Hillier a expliqué qu'il quittait son poste serein et de son plein gré. Il a ajouté qu'après trois ans à
la tête de l'armée canadienne, il avait atteint les objectifs qu'il s'était fixés et que le temps était venu pour lui de prendre sa retraite. Son départ officiel de ses fonctions
est prévu pour le 1er juillet prochain. Ses principaux objectifs étaient entre autres de mieux équiper les troupes canadiennes, d'obtenir d'Ottawa une politique nationale
sur la Défense plus claire ainsi qu'une prolongation de la mission du Canada en Afghanistan.

J'ai pris la décision de prendre ma retraite des Forces canadiennes et, ainsi, de quitter le poste de chef d'état-major de la défense dès juillet prochain.
Rick Hillier

Toute la journée, mardi, les spéculations ont roulé bon train à Ottawa sur les « vraies » raisons qui ont conduit au départ du général Hillier, pourtant très appréciés des
militaires canadiens. Des spéculations qui ont eu des échos jusqu'au Parlement.

Des questions de l'opposition

À la période de questions aux Communes, mardi après-midi, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a demandé au premier ministre s'il y avait un lien entre le départ
du général et la « bourde diplomatique » du ministre des Affaires étrangères.

Lundi, le ministre Maxime Bernier se demandait si le gouverneur de Kandahar était la meilleure personne pour occuper ce poste, laissant ainsi entendre qu'il devrait partir.
Mais le premier ministre Stephen Harper n'a pas voulu répondre à la question. Il s'est contenté de félicitations d'usage envers une personne qui quitte un poste. « Le
général Hillier a bien travaillé avec le gouvernent, il a fait un travail excellent dans la reconstruction des Forces canadiennes. Il est un grand Canadien, et nous sommes
fiers d'avoir travaillé avec lui », a-t-il dit au chef du Bloc, en guise de réponse à la question du Bloc.

36 ans au service de son pays

Le général Hillier a été nommé chef d'état-major en février 2005 par le premier ministre libéral Paul Martin. Âgé de 52 ans, il est très populaire auprès des soldats qui le
reconnaissent comme un officier pour qui le bien-être des troupes passe avant tout. Les militaires appréciaient aussi l'augmentation des budgets militaires et plusieurs
achats importants d'équipements survenus sous sa direction.

Originaire de Terre-Neuve, Rick Hillier est un militaire de carrière qui a servi au Canada, en Europe et aux États-Unis, ainsi qu'au sein des forces de l'ONU et de l'OTAN
en ex-Yougoslavie et en Afghanistan. Diplômé en sciences de l'Université Memorial, Rick Hillier s'est joint à l'armée canadienne il y a 36 ans comme officier de blindés avec
la seule ambition « d'être un soldat ».

À la tête des Forces canadiennes depuis trois ans, c'est sous son commandement que l'armée canadienne a entrepris sa mission de combat dans le sud de l'Afghanistan.
Bien qu'il ait été nommé par les libéraux, le général Hillier a été maintenu dans ses fonctions par le gouvernement conservateur de Stephen Harper en dépit de quelques
désaccords avec l'ex-ministre de la Défense, Gordon O'Connor. Le général Hillier entretenait toutefois de bons rapports avec l'actuel ministre de la Défense, Peter MacKay.

Il s'est aussi illustré ces derniers mois dans l'opinion publique par ses interventions dans le débat sur la prolongation de la mission canadienne en Afghanistan. En février
dernier, notamment, il avait pris la parole publiquement pour expliquer aux Canadiens que leurs troupes ne peuvent demeurer dans le sud de l'Afghanistan autrement
qu'en étant impliqués dans des missions de combat.

Le général a aussi publiquement contredit le gouvernement Harper sur certaines questions, notamment en affirmant que les Afghans ne seraient pas prêts à assurer leur
propre sécurité avant au moins dix ans plutôt que trois, comme ce que laissait entendre le gouvernement dans son discours du Trône. Selon certaines rumeurs, son
franc-parler, parfois très direct, déplaisait au premier ministre Stephen Harper.

Le chef d'état-major Hillier laisse néanmoins une armée canadienne mieux équipée et renforcée après des années de compressions budgétaires et de non-renouvellement
du matériel désuet. À son arrivée à la tête de l'état-major, Rick Hillier succédait au général de l'armée de l'air Ray Henault, qui a occupé la fonction pendant cinq
ans.



Fils de discussion sur le sujet en anglais :


CDS stepping down!

Who will be the next CDS? Speculations on that go here!!
 
Le Gen Hillier a été un très bon CEMD pour ses trois ans.... Merci!
 
Yrys said:
?

Ce n'est pas dans la "military database" ... Chef État Major D?

http://www.cds.forces.gc.ca/

CEMD = Chef d'état-major de la Défense
 
Les soldats atterrés par la démission de Hillier

Les soldats canadiens de la base de Kandahar, en Afghanistan, ont décrété mercredi «jour noir» après avoir appris le départ à la retraite du chef d'état-major
des Forces canadiennes. Le général Rick Hillier, qui occupait ses fonctions depuis trois ans, était particulièrement apprécié de ses troupes. Les militaires lui attribuent
le mérite d'avoir sorti l'armée canadienne de «l'âge des ténèbres» des années 90 en lui redonnant moyens financiers et sens des valeurs.

La nouvelle de ce départ - le général Rick Hillier quittera ses fonctions en juillet - était sur les lèvres de tout ce qui porte un uniforme canadien dans la base afghane.
«Je suis dans l'armée depuis 20 ans et il a fait des merveilles pour nous. Il est l'une des grandes figures des Forces canadiennes et il va nous manquer», a regretté le
caporal-chef Bob Gaudet, âgé de 40 ans, originaire de Moncton. «Tout le monde l'appréciait, alors tout le monde est très déçu par son départ», a ajouté le caporal-chef
Brad McCaughey, âgé de 36 ans. Pour le lieutenant-colonel Dan Drew, âgé de 50 ans, commandant adjoint de la formation offerte par le Canada à l'armée nationale
afghane, Rick Hillier est tout simplement un héros qu'il ne sera pas facile de remplacer. «Il nous a sortis de l'âge des ténèbres des années 90, il a reconstruit et
réorganisé l'armée. Il nous a rendus fiers de ce que nous sommes. Il a aussi permis au peuple canadien d'apprendre à nous connaître et à redevenir fier de son
armée», a-t-il déclaré.

L'une des plus grandes réalisations de M. Hillier, estime Dan Drew, est d'avoir amélioré la prise en charge par les Forces canadiennes des soldats blessés et des familles
de soldats décédés sur le terrain. Selon lui, Rick Hillier est tout simplement le meilleur chef d'état-major que l'armée canadienne a connu depuis le général Jacques
Dextraze, qui a servi de 1972 à 1977. Bien que le général Hillier n'affiche aucune ambition politique, Dan Drew lui prédit un avenir à Ottawa. «Je vois bien Rick Hillier
comme notre prochain premier ministre», a-t-il dit.

L'immense popularité dont jouit Rick Hillier auprès des militaires ne s'explique pas uniquement par la capacité qu'il a eu à obtenir des crédits pour l'armée et à
convaincre le gouvernement de lui confier à nouveau des missions opérationnelles - comme celle qu'il a orchestrée en Afghanistan. Pour de nombreux soldats, Rick
Hillier était aussi un chef solidaire et proche de ses troupes. Ses visites en Afghanistan étaient fréquentes, tant pour soutenir le moral des hommes et des femmes du
rang que pour rencontrer le commandement. Deux fois par an, il avait l'habitude de se rendre à Kandahar avec d'anciens joueurs de hockey pour organiser des parties
de hockey-balle avec les militaires et leur montrer la Coupe Stanley qu'il amenait dans une remorque.

«Les talibans ont été bien plus proches de la Coupe Stanley que les Maple Leafs de Toronto ne l'ont jamais été», aimait-il plaisanter à propos de son équipe favorite.

Hyperlien

Atterrés me semblent un peu fort, mais c'est un titre...
 
Rick Hillier : le guerrier à la langue bien pendue

Si la vaste majorité des militaires abhorrent parler politique, le général Rick Hillier a toujours fait exception à la règle. Connu pour son franc-parler, le
Terre-Neuvien n’a jamais hésité à monter au front à Ottawa pour défendre la guerre en Afghanistan.Encore en février, le général exhortait les députés fédéraux
de se montrer davantage solidaires des soldats déployés en Afghanistan en mettant fin à l’interminable débat sur le prolongement de la mission canadienne. Son
bouillant caractère lui a d’ailleurs souvent fait défrayer les manchettes. Moins de six mois après avoir été nommé chef de l’état-major de la Défense, il qualifiait
les talibans de «sacs à vidanges».

Il s’est également trouvé mêlé à la controverse sur le transfert des prisonniers afghans, ayant imposé un silence absolu sur le sort des talibans. «Nous prenons tous
les moyens de protéger la vie de nos soldats, que ce soit grâce à leur équipement, la technologie et leur entraînement. Parmi ces mesures, nous devons cesser de
publier des informations sur les gens que nous arrêtons, ce qui pourrait aider les talibans», avait-il déclaré au Soleil en juillet 2007.

La guerre en Afghanistan sera probablement celle de sa vie. Après tout, c’est sous sa gouverne que la mission canadienne est passée d’humanitaire à guerrière.
Nommé chef des armées en février 2005, le général Hillier encourage le départ des troupes de Kaboul vers Kandahar. Pour le plus haut gradé de l’armée, la guerre en
Afghanistan offre l’occasion idéale de revenir sur une décennie de coupes budgétaires. Un an après son arrivée, cet ancien tankiste renverse la décision de ses
prédécesseurs de mettre au rancart les chars d’assaut.

C’est qu’à l’automne 2006, l’opération Médusa a illustré les limites des véhicules blindés légers couramment utilisés par l’armée. Pendant deux mois, les soldats ont peiné
à prendre le contrôle du district de Panjwaï, 40 km à l’ouest de Kandahar. Une vingtaine de soldats canadiens y laisseront leur vie. Encore aujourd’hui, les talibans
multiplient les attaques aux engins explosifs dissimulés en bordure de route dans ce secteur contesté.

Souhaitant donner plus de muscle à ses troupes, le général Hillier ordonne en novembre 2006 l’envoi en Afghanistan d’une quinzaine de chars Léopard. Mais ces
véhicules se font vieux. Il confie d’ailleurs au Soleil avoir lui-même fait ses premières armes dans l’un de ces chars au milieu des années 70 aux côtés d’un certain
Gordon O’Connor. Ministre de la Défense voilà un an, ce dernier se laisse facilement convaincre par son ancien collègue d’équipage de faire l’acquisition de nouveaux
tanks. En avril 2007, les deux hommes se rendent à Québec pour annoncer l’achat de 100 nouveaux blindés lourds.

Issu de l’armée de terre, le général Hillier n’oublie pas pour autant les autres branches des Forces. Ainsi, il ordonne durant son mandat l’acquisition de nouveaux avions
de transport et d’hélicoptères qui devraient être livrés en 2011 à l’armée de l’air. La marine se voit confier pour sa part un rôle accru dans le Nord canadien.

Habitué d’en imposer avec les quatre feuilles d’érable qui marquent son rang sur ses épaulettes, le général aime bien briser la glace avec ses anecdotes sur ses
problèmes de hanche. Prompt à l’autodérision, il se décrit dans sa biographie officielle comme un lent coureur, un piètre joueur de hockey et un bien mauvais golfeur.
 
Il y en a tu qui savent qui est en vu pour le remplacer? je crois que ca va etre le tour de la marine?
 
ça pourrait être un marin... ou un aviateur OU un gars de l'armée......
faut pas se limiter dans nos arcs de tir.

À présent, il y a 1 Marin, 1 Aviateur et 3 gars de l'Armée qui sont en considération.
 
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